CONSEILS DE BASE ET BONNES PRATIQUES A SUIVRE POUR GARDER LES PIEDS DE SON ÉQUIDÉ EN BONNE SANTÉ
POULAINS ET JEUNES CHEVAUX : L’importance des conditions d’élevage et du parage
La première chose dont il faut se soucier pour que nos chevaux adultes aient de bons pieds en bonne santé, est d’en prendre soin quand ils sont jeunes.
On insistera jamais trop sur le fait que procurer des conditions d’élevage aux jeunes chevaux leur permettant de développer leurs pieds à leur potentiel maximum devrait être la priorité n°1 de tout éleveur équin.
On insistera jamais trop sur le fait que procurer des conditions d’élevage aux jeunes chevaux leur permettant de développer leurs pieds à leur potentiel maximum devrait être la priorité n°1 de tout éleveur équin.
Le développement des structures constituant le pied, que ce soit les os mais aussi et surtout les tissus mous constituant le support de l’arrière du pied, sont dépendantes des stimulations qu’elles reçoivent pendant la croissance.
Les cartilages collatéraux et le coussinet digital, deux structures qui jouent un rôle primordial dans le bio-mécanisme du pied et son système de circulation sanguine (hémodynamique) vont s’épaissir et se renforcer à chaque pas que le jeune cheval va effectuer. Le coussinet digital à la naissance est constitué de tissu cartilagineux mou appelé tissu myxoïde, qui est adapté aux quelques dizaines de kilogrammes que fait le poulain à cet âge. Plus le poulain va grandir, marcher et solliciter son pied, plus ce tissu myxoïde du coussinet digital va se transformer en un tissu épais traversé de fibres denses de collagène et de fibro-cartilage. Ainsi la taille, la texture et la conformation du coussinet digital vont s’adapter pour pouvoir amortir efficacement les plusieurs centaines de kilogrammes que pèse le cheval à l’âge adulte. (1) Le tissu myxoïde est un tissu qui a la particularité de se transformer en tissu conjonctif grossier lorsqu’il est comprimé. Ce qui laisse à penser que le volume et la composition du coussinet digital sont fonction du degré de stimulation qu’il reçoit, et qui explique pourquoi les chevaux qui n’ont pas reçu assez de stimulation, que ce soit par manque de mouvement, un mauvais parage ou du fait d’être constamment ferrés (et d’autant plus si la ferrure ne procure pas d’appui en fourchette) ont un coussinet digital sous-développé, de nature trop souple, qui n’est pas du tout adapté à leur taille adulte mais plutôt à une carcasse de poulain. Les cartilages collatéraux chez les chevaux qui n’ont pas eu assez de sollicitations peuvent être 2 à 3 fois moins épais que ceux qui en ont reçus (1). Ils ne pourront de fait pas remplir aussi efficacement leur rôle, qui est, entre autre, de procurer un frein à la descente de la 2ème phalange, de pincer efficacement l’artère coronale pour mettre le pied en système vasculaire fermé lors de la phase d'appui et par là même de pouvoir dissiper correctement l’énergie cinétique de la foulée au travers de leur réseau de capillaires. |
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Il est donc très important :
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Le point n°2 est important car des défauts d’usure de la boite cornée chez le jeune poulain peuvent entraîner un déséquilibre du pied, et par conséquence créer ou empirer un défaut d’aplombs de la jambe ou un défaut mineur de conformation.
Un suivi en parage régulier dès 3 mois pourra prévenir les défauts d’équilibre du pied et minimiser au maximum l’impact d'éventuels défauts de conformation.
Aussi, il va de soi qu'une nutrition adaptée va être très importante pour le bon développement et la bonne croissance des jeunes chevaux et sera gage de structures internes solides (os, cartilages, ligaments, tendons, tissus conjonctifs etc... ) qui seront plus aptes à supporter l'effort et à se régénérer correctement.
Pour plus d'infos sur la nutrition, voir l'article / page "NOURRIR".
Enfin, la mise au travail des jeunes chevaux doit se faire de manière progressive et respectueuse de leur croissance : un cheval n'est considéré comme mature en ce qui concerne sa croissance qu'à l'âge de 7 - 8 ans. Exploiter sportivement un cheval de manière intense et/ou non graduée avant cet âge peut grandement augmenter le risque d'apparition de blessures et de maladies de l'appareil musculo-squelettique.
Un suivi en parage régulier dès 3 mois pourra prévenir les défauts d’équilibre du pied et minimiser au maximum l’impact d'éventuels défauts de conformation.
Aussi, il va de soi qu'une nutrition adaptée va être très importante pour le bon développement et la bonne croissance des jeunes chevaux et sera gage de structures internes solides (os, cartilages, ligaments, tendons, tissus conjonctifs etc... ) qui seront plus aptes à supporter l'effort et à se régénérer correctement.
Pour plus d'infos sur la nutrition, voir l'article / page "NOURRIR".
Enfin, la mise au travail des jeunes chevaux doit se faire de manière progressive et respectueuse de leur croissance : un cheval n'est considéré comme mature en ce qui concerne sa croissance qu'à l'âge de 7 - 8 ans. Exploiter sportivement un cheval de manière intense et/ou non graduée avant cet âge peut grandement augmenter le risque d'apparition de blessures et de maladies de l'appareil musculo-squelettique.
COMPRENDRE LES IMPACTS DE LA FERRURE
Un cheval ne devrait pas être ferré avec une ferrure rigide, autre que sur un très court terme dans un but thérapeutique précis, avant la fin de la croissance de ses pieds, soit l’âge de 6 ans. Le fer, du fait de sa rigidité, va limiter la distorsion du pied et donc les stimulations qu’il va recevoir, et aura pour conséquence d’inhiber la croissance des structures internes du pied, surtout caudales (à l'arrière). Il va fortement diminuer les chances du cheval de pouvoir développer des pieds adaptés au reste de son corps.
De manière générale lorsque le cheval atteint l’âge adulte, la ferrure traditionnelle avec fers rigides doit être réservée à des utilisations temporaires sur 3 à 4 cycles de ferrures consécutifs maximum si l’on veut préserver un minimum les structures internes du pied. Il était d’ailleurs conseillé dans le temps de déferrer les chevaux plusieurs mois dans l’année pour laisser les pieds « se refaire » et «se remonter ». Une pratique qui devient malheureusement de plus en plus rare. Les maréchaux-ferrants d’antan avaient bien remarqué les détériorations et atrophies du pied qui accompagnent très souvent la ferrure à long terme.
De manière générale lorsque le cheval atteint l’âge adulte, la ferrure traditionnelle avec fers rigides doit être réservée à des utilisations temporaires sur 3 à 4 cycles de ferrures consécutifs maximum si l’on veut préserver un minimum les structures internes du pied. Il était d’ailleurs conseillé dans le temps de déferrer les chevaux plusieurs mois dans l’année pour laisser les pieds « se refaire » et «se remonter ». Une pratique qui devient malheureusement de plus en plus rare. Les maréchaux-ferrants d’antan avaient bien remarqué les détériorations et atrophies du pied qui accompagnent très souvent la ferrure à long terme.
Un des signes qui doit tirer la sonnette d’alarme chez tout propriétaire de cheval sur l’état de santé des pieds de son animal est le fait que le cheval déferré ne puisse pas marcher sans gène.
Un cheval capable de n’avoir une locomotion correcte qu’avec la présence de fers à ses pieds est un cheval dont les pieds sont malades. Remettre des fers aux pieds sans essayer de comprendre pourquoi le cheval ne peut plus se passer de fers revient à fermer les yeux sur un problème majeur.
Un cheval capable de n’avoir une locomotion correcte qu’avec la présence de fers à ses pieds est un cheval dont les pieds sont malades. Remettre des fers aux pieds sans essayer de comprendre pourquoi le cheval ne peut plus se passer de fers revient à fermer les yeux sur un problème majeur.
RESPECTER LES INTERVALLES DE PARAGE
Tout équidé domestique doit avoir ses pieds parés à un intervalle de 6 à 8 semaines maximum.
Ce délai moyen peut-être un peu plus long ou un peu plus court, selon les conditions d’hébergement et d’utilisation du cheval, les pathologies présentes, la saison et la capacité du propriétaire à faire les soins courants. La corne pousse en moyenne d’environ 1 cm par mois. La boite cornée met en général entre 8 et 12 mois pour se renouveler complètement. La forme de cône renversé du sabot et le fait que la corne pousse en continue font que la boite cornée qui s’agrandit provoque inéluctablement des déséquilibres et des contraintes sur les structures internes et les articulations. Si l’usure naturelle du pied n’est pas suffisante, le pied doit être paré pour lui redonner sa forme physiologique et diminuer les contraintes mécaniques. C’est pour cette raison qu’une ferrure, qu’elle soit en plastique ou en fer, doit être renouvelée (pieds parés et orthèse ré-ajustées) toutes les 6 à 8 semaines maximum. |
Il est très dommageable et regrettable qu’aujourd’hui il soit commun chez beaucoup de propriétaires d’équidés et de professionnels de l’équitation d’étirer les cycles de parages ou pire de ferrures bien au-delà de ces délais, jusqu’à 2 et demi, 3, 4 mois ou plus !
Que ce soit par souci économique, ignorance ou indisponibilité du maréchal-ferrant, le résultat est le même pour le cheval : des pieds non entretenus et déséquilibrés qui augmentent exponentiellement le risque de développement de maladies et de blessures, et qui entraînent petit à petit la déformation des structures internes sous-jacentes.
Les propriétaires et les professionnels qui privilégient la santé des pieds de leurs chevaux prennent en général rendez-vous d’une visite à l’autre avec leur maréchal-ferrant / podologue afin d’être sûr que l’entretien soit fait à temps.
Que ce soit par souci économique, ignorance ou indisponibilité du maréchal-ferrant, le résultat est le même pour le cheval : des pieds non entretenus et déséquilibrés qui augmentent exponentiellement le risque de développement de maladies et de blessures, et qui entraînent petit à petit la déformation des structures internes sous-jacentes.
Les propriétaires et les professionnels qui privilégient la santé des pieds de leurs chevaux prennent en général rendez-vous d’une visite à l’autre avec leur maréchal-ferrant / podologue afin d’être sûr que l’entretien soit fait à temps.
FAIRE L’ENTRETIEN DE BASE
- Les pieds, donc les chevaux, doivent vivre sur un sol propre, exempt de fèces et d’urine.
- Il est recommandé de soulever et curer les pieds de vos équidés régulièrement afin de vérifier que tout aille bien.
- Dans un environnement sec et sain, la terre qui s’accumule naturellement dans les lacunes autour et sur la fourchette procure un support important à l’arrière du pied et contribue à renforcer le confort du cheval. Lorsque l’on souhaite solliciter sportivement et intensivement son cheval, il est préférable de laisser ce support en place, ou de le rajouter artificiellement à l’aide de « packing » (=pâte de soutien artificielle) si l’on a curé les pieds.
- Si l’environnement est humide ou boueux, il est nécessaire de curer encore plus régulièrement les pieds car l’humidité couplée aux débris qui se collent sous les pieds vont très souvent provoquer l’apparition de pourriture au fond des lacunes collatérales, sur la fourchette, sur la ligne blanche ou sur tout point faible ou trou présent sur le dessous du pied.
- En plus de curer régulièrement, il peut être nécessaire, spécialement en hiver dans nos contrées, d’appliquer certains produits qui vont prévenir l’apparition de pourriture et guérir les potentielles infections bactériennes et fongiques présentes.
- Il est important que les produits utilisés soient à la fois non nécrosants pour les tissus vivants du pied et efficaces contre les bactéries et champignons s’attaquant à la corne. En général ils sont à base d’oxyde de zinc et/ou sulfate de zinc.
Je recommande les produits de la gamme Red Horse, qui répondent à ces critères et ont prouvé leur efficacité. Ils sont pratiques à utiliser et d’un coût abordable. Les produits suivants, ou leurs équivalents fait maison, ou leurs équivalents dans une autre marque, doivent faire partie de la pharmacie de base du propriétaire équin :
Cette pâte à l’avantage de coller extrêmement bien au fond des lacunes même si le cheval retourne sur un terrain boueux, et reste efficace au moins une semaine voir beaucoup plus selon le taux d’humidité du milieu dans lequel le cheval évolue.
Les mélanges maison à base de 50 % de vinaigre de cidre et 50 % d’eau, additionnés ou non d’huile essentielle de Tea tree (attention aux dosages et possibles réactions allergiques avec les huiles essentielles), représentent un bon substitut. ***Attention***: ne s'utilise pas sur les plaies ouvertes. Pour les plaies ouvertes dermiques préférez un désinfectant à base d'iode (Bétadine) ou de chlorhexidine (Biseptine).
Il est le remède de choix pour prévenir et combattre la pourriture profonde de fourchette. S'il est appliqué assidûment tous les jours, il peut soigner des cas sévères de pourritures profondes de fourchette en l’espace de 2 semaines. Une attention particulière doit être portée dans les cas de pourritures profondes à retirer l’ancienne mèche pour ne pas laisser les fibres de coton s’enfermer au fond de la plaie. Dans certains cas de pourriture très profonde, une application de crème anti-bactérienne et anti-fongique, sans fibres de coton, peut s’avérer plus appropriée. Discutez-en avec votre vétérinaire.
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Les produits à ne pas utiliser sur les pieds des chevaux sont les produits ayant un effet nécrosant sur les cellules vivantes, tels que :
Du fait de leur pouvoir nécrosant et/ou astringent, ces produits retardent la guérison complète des tissus en détruisant ou affaiblissant les tissus vivants et en retardant la croissance de nouveaux tissus.
- Goudron de norvège
- Liqueur de villate
- Eau de javel
- Dakin
- Huile de Cade
- ...
Du fait de leur pouvoir nécrosant et/ou astringent, ces produits retardent la guérison complète des tissus en détruisant ou affaiblissant les tissus vivants et en retardant la croissance de nouveaux tissus.
QUID DE LA GRAISSE A PIED ?
La graisse à pied n’est pas nécessaire quand à l’hydratation du pied, comme l’hydratation est établie depuis l’intérieur du pied via le métabolisme du cheval. L’ajout de gras n’hydrate pas la corne. Par contre, le périople a pour fonction de protéger la corne, notamment la zone fragile où elle est produite juste sous la couronne, des variations du taux d’humidité de l’environnement extérieur. C’est un derme très fin produit à la couronne et recouvrant une partie de la paroi du sabot, plus ou moins grande selon que l’environnement extérieur soit sec ou humide. Si le périople est recouvert de gras, son fonctionnement va être inhibé, d’autant plus si ce gras est astringent.
De plus, la couche la plus externe de la paroi est constituée de cellules de kératine très serrées qui protègent les couches les plus internes de la déshydratation à la manière d'un "bouclier" (= le stratum tectorium). Si la corne présente des craquelures ou seimes superficielles, cela provient en général de carences ou de déséquilibres en oligo-éléments : soufre, cuivre et zinc. On traite donc mieux ces problèmes en complémentant l’alimentation de façon adéquate. Certaines seimes peuvent aussi être dues à un défaut d’équilibrage de la boite cornée, elles seront donc gérer par un parage adapté. La graisse à pied peut éventuellement être utile après un gros travail pariétal (c'est à dire sur la surface de la paroi) afin "d'imperméabiliser" la surface de la paroi qui aura dès lors perdu sa couche externe la plus dure et la plus imperméable (le stratum tectorium) suite au travail de surface à la râpe. La recouvrir d'une fine couche de graisse ou mieux encore de cire d'abeille, en restant sous le périople, peut permettre à la corne de mieux résister aux changements d'hygrométrie qui pourraient éventuellement continuer d'abimer une corne déjà fragilisée. Le professionnel qui s'occupe des pieds de votre équidé doit aussi avoir une raison valable pour effectuer un travail pariétal, et pas seulement le faire "pour faire joli". |
CE QU'IL FAUT RETENIR
Une corne forte et saine soutenue par une alimentation adaptée et équilibrée en minéraux et oligo-éléments va être très peu sujette à la pourriture et aux attaques bactériennes et fongiques, même dans des conditions environnementales humides, et ne présentera pas de seimes superficielles ni de craquelures, à conditions que le sabot soit bien équilibré.
Une corne forte et saine soutenue par une alimentation adaptée et équilibrée en minéraux et oligo-éléments va être très peu sujette à la pourriture et aux attaques bactériennes et fongiques, même dans des conditions environnementales humides, et ne présentera pas de seimes superficielles ni de craquelures, à conditions que le sabot soit bien équilibré.
RECONNAÎTRE ET TRAITER LA POURRITURE PROFONDE DE FOURCHETTE
La pourriture profonde de fourchette se caractérise par une fente à la place de la dépression médiane de la fourchette, qui peut remonter jusqu’entre les deux glomes. Cette fente est généralement le siège d’une infection qui peut remonter jusqu’aux structures internes sous-jacentes, détruisant l’épine de la fourchette et atteignant parfois le coussinet digital, rendant l’appui à l’arrière du pied très inconfortable et douloureux pour le cheval.
Toute fente présente à cet endroit est pathologique, et est la porte ouverte à une infection si celle-ci n’est pas déjà installée. Elle doit être prise très au sérieux et traitée immédiatement.
Toute fente présente à cet endroit est pathologique, et est la porte ouverte à une infection si celle-ci n’est pas déjà installée. Elle doit être prise très au sérieux et traitée immédiatement.
Ci-contre et ci-dessous, sur des pieds disséqués, on se rend compte qu'une pourriture profonde de fourchette, qui peut paraître à l’œil non aguerri comme une simple fente inoffensive, provoque en fait des atteintes internes graves : l'épine de la fourchette ainsi que le coussinet digital sont atteints.
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Protocole de soins :
Un effort doit être porté à l’environnement dans lequel le cheval évolue, qui doit être propre.
- Nettoyer la fente à l’aide d’un cure-pied.
- Rincer minutieusement à l'aide d'un spray désinfectant non nécrosant type Biseptine, éventuellement s'aider d'une compresse imbibée de désinfectant que l'on fait glisser dans la fente et/ ou faire un bain de pied avec un désinfectant non nécrosant qui agit en profondeur tel que CleanTrax.
- Appliquer une mèche de Hoof Stuff remplissant toute la fente. Renouveler la mèche tous les jours jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fente.
Un effort doit être porté à l’environnement dans lequel le cheval évolue, qui doit être propre.
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Sources
(1) Bowker RM, "The Concept Of The Good Foot : an evolution and significance in a clinical setting", extrait de « Care and Rehabilitation of the Equine Foot », Ramey Pete 2013
Sources
(1) Bowker RM, "The Concept Of The Good Foot : an evolution and significance in a clinical setting", extrait de « Care and Rehabilitation of the Equine Foot », Ramey Pete 2013