Qui suis-je

J'ai commencé à apprendre à parer au Canada, ici sur un âne appartenant à des amis en Colombie Britannique.

Née en 1983, cavalière depuis l’âge de 9 ans, j’ai découvert l’équitation en centre équestre et ai pratiqué l’équitation classique durant toute mon adolescence en suivant une progression très « banale », avec passages des 7 galops et sorties en compétition clubs en dressage, CSO et CCE.

Arrivée à l’âge adulte, je me suis recentrée sur l’équitation d’extérieur en pratiquant beaucoup la balade et la randonnée et en découvrant l’équitation western de « loisirs ».

Diplômée en agronomie, mon parcours professionnel m’a amené à travailler dans le domaine agricole, principalement en élevage, mais aussi dans le domaine maritime et dans la sensibilisation du public aux problèmes environnementaux.

En 2009, je passe mon BPJEPS « Tourisme Équestre », puis, dans l'optique de mieux connaître l’équitation western de travail ainsi que le dressage de ces chevaux, je pars travailler 3 ans dans des ranches utilisant des chevaux de travail en Alberta, au Canada.

J’y découvre la notion de « langage corporel » chez les chevaux : savoir l’observer, l’identifier et l’interpréter correctement. J’apprends le mécanisme d’apprentissage chez le cheval, sur la base simple du principe de l’approche-retrait, ou autrement dit de l’application d’une pression et de son retrait au moment approprié (= le bon « timing » !). J’apprends à utiliser cette approche autant en travail en liberté, à pied que monté. En fait, j’y apprends les bases de « l’éthologie » en équitation telle qu’on l’enseigne de plus en plus maintenant en France, mais qui n’avait jamais été abordée clairement ou de façon compréhensible lors de mon apprentissage de cavalière classique.

J’ai la chance de travailler avec des personnes de valeur ayant appris directement avec des pionniers du "horsemanship" et de la manipulation du bétail "low-stress" (Ray Hunt et Bud Williams entre autres). Je travaille notamment avec un éleveur qui applique non seulement ces principes pour éduquer et dresser ses chevaux mais aussi pour manipuler l’ensemble de son bétail, vaches, moutons et cochons. Je réalise l’efficacité et la sécurité d’une approche « éthologique », avec une maîtrise et une limitation du stress subi par les animaux à un niveau toujours le plus bas possible, et ses conséquences fabuleusement positives, que ce soit sur les animaux ou sur les humains qui les entourent :) .

Tri des paires de veaux/vaches en pâture, Alberta Canada. Cela n'est pas possible sans une compréhension du langage corporel des animaux, un travail dans le calme et des chevaux véritablement partenaires.

"L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval".

Easy, ma jument aux pieds un peu tordus qui m'a fait m'intéresser de plus près à la podologie.

Un stage de découverte de la podologie en 2017, et c'est le début d'une nouvelle passion ... :D

De retour en France en 2014, j’exerce comme monitrice d’équitation indépendante et pratique essentiellement le débourrage à la selle et l’éducation de jeunes chevaux jusqu’en 2017 où l’achat d’une jument aux pieds cagneux me fait m’intéresser de plus près à la podologie.

J’avais commencé à parer en 2010 au Canada les chevaux dont j’avais la charge, en suivant les conseils de divers éleveurs et maréchaux-ferrants, ainsi que mon « instinct ». Je ne me débrouillais pas trop mal pour ce qui était d’entretenir des sabots sains et plutôt bien équilibrés, mais ne savais pas vraiment quoi faire en face de problèmes spécifiques d’équilibrage de boites cornées et d’aplombs défectueux. Je ne savais aussi pas trop quoi penser des commentaires très antagonistes que je recevais de la part des différents professionnels auxquels je demandais conseils.

C’est pourquoi en 2017 je participe à un stage court de 3 jours d'initiation à la podologie équine, qui m'ouvre un monde totalement nouveau de compréhension du mécanisme et du fonctionnement du pied du cheval. C’est un peu la révélation d’une « nouvelle passion » au sein de ma passion équestre. Après ce stage, je continue de m’instruire en me plongeant dans toute la littérature disponible sur la podologie équine moderne, ayant la chance de lire et de parler l’anglais couramment. Le travail de Pete Ramey est d’une contribution phénoménale à ma compréhension des problèmes autant simples que complexes touchant le pied du cheval. Je recommande grandement son livre « Care and Rehabilitation of the Equine Foot », ainsi que l’ensemble de ses DVDs pour toutes les personnes maitrisant l’anglais et qui souhaitent approfondir leurs connaissances en la matière. Je m’intéresse également de près aux travaux produits par KC LaPierre, Gene Ovnicek, Robert Bowker, Debra Taylor, pour ne citer que les principaux.

Fin 2018, j’entends parler de la création d’une toute nouvelle école de podologie équine en France, l’IFPE (Institut Français de Podologie Équine), et cela coïncide avec ma décision de faire de la podologie équine mon métier. Je m’inscris donc à la formation longue CCP (Cursus de Certification PhysioTrim), formation professionnalisante de 18 mois. Avec une approche multi-disciplinaire et un enseignement technique et théorique de très bon niveau, cette formation vient peaufiner mes connaissances afin de pouvoir offrir à vos chevaux un service de qualité, qui puisse s’inscrire dans une démarche de travail en équipe avec l’ensemble des professionnels de la santé équine.

Ma philosophie est que l’apprentissage ne s’arrête jamais. Je continue à apprendre tous les jours de mes interactions avec les chevaux sur comment mieux communiquer avec eux et mieux me faire comprendre. Chaque cheval et chaque pied de cheval est différent, il y a toujours un nouveau cheval et un nouveau cas de podologie pour remettre en question mes manières de faire et me pousser à m’adapter toujours plus et à trouver de nouvelles solutions.